Face aux recrutements des Millenials, le mode de recrutement des ressources humaines doit respecter une nouvelle tendance. Les Millenials misent davantage sur la qualité de vie incluant liberté et plus de flexibilité dans le travail. De nouvelles techniques sont mises en place pour recruter des profils plus exigeants.
Le cas des soft kills de l’IA
Contrairement aux hand kills classiques qui étaient basés sur les compétences purement techniques, les soft kills reposent sur les compétences comportementales des recrues. Cela porte sur la curiosité, le pragmatisme, la pro-activité, la patience, l’enthousiasme, la remise en questions avec une bonne touche d’adaptabilité.
Quant à l’IA ou Intelligence Artificielle, elle permet le traitement de plusieurs milliers d’entretien au quotidien. D’une rapidité sans pareille, l’IA possède également d’autres atouts majeurs en matière d’embauche. Il faut citer la patience et l’impartialité.
L’Intelligence Artificielle reste égale face à tous les candidats sans faire montre de mauvais humeur ni de lassitude. La patience de l’IA ne connait pas de limitation horaire quel que soit le profil des postulants et leur nombre. Le côté impartial ne tient pas compte des données discriminatoires. Ces données incluent le nom de famille, le sexe ou le lieu de résidence. Néanmoins, l’impartialité dépend de la programmation.
La start-up Stafory d’origine russe a développé Vera, une IA chargée du recrutement. Même si des entreprises comme l’Oréal ou Ikéa ont fait appel aux services de Vera, l’IA ne connaît pas encore un franc succès auprès des recruteurs et des chercheurs d’emploi.
Les chatbots et leurs particularités
Pour les structures plus modestes, le chatbot constitue une option à creuser. Le chatbot autorise une réponse sur-mesure pour chaque profil avec un gain de temps appréciable. D’une mise en place facile, le chatbot favorise la valorisation de la marque employeur et correspond à n’importe quel support. L’intégration du chatbot est possible sur Facebook, dans les annonces internet et des sites consacrés aux offres d’emploi.
Le principe de l’Escape game
Il s’agit de la gamification transposée au système de recrutement. La plupart des profils connaissent les rudiments des jeux vidéo. Avec l’Escape game, l’objectif est de solutionner une enquête dans un délai donné. L’Escape game est un révélateur performant des soft kills des candidats à l’emploi. Le process de recrutement optimise l’évaluation des qualités humaines.
L’Escape game permet de faire ressortir le leadership, l’écoute, l’objectivité, la gestion du stress, etc. Les recruteurs peuvent déceler les qualités requises en quelques minutes.
Le sport à titre de mode d’évaluation
Citons le cas de Décathlon qui adopte le recrutement par entretien sportif collectif. Cela revient à mettre en compétition plusieurs équipes de candidats au cours d’épreuves sportives. C’est le cas lors d’un match de basket, d’un parcours du combattant. Ces épreuves servent à repérer la nature réelle de chaque candidat. Les candidats doivent mettre en avant l’esprit d’équipe, la combativité, la force mentale.
Quant à l’entretien sportif individuel, il porte sur un entretien à deux. Cela ouvre la voie à la révélation de la personnalité et du potentiel de chaque candidat. En fait, la méthode est basée sur les endorphines qui sont présents au cours des échanges afin de laisser libre cours à la communication orale. Ainsi, le côté formel est mis de côté pour aplanir les blocages sociaux. Ainsi, les soft kills recoltées sont plus fournies comparativement à une mise à jour classique.
Les idées inédites pour le recrutement
Certaines approches impliquent une tournée des plages avec un van afin de rencontrer les potentiels candidats et recueillir des informations. Pour sa part, Kiabi a effectué un appel à travers les passagers du métro. A l’instar du jobdating, les meetups font appel à des organisations de recrutement par spécialités.